La Veuve Noire

La véritable histoire de la Veuve Noire !

Dans l’obscurité où le vent murmure et les volets frémissent, des légendes naissent… La plus redoutée est celle de la Veuve Noire, une araignée mystérieuse qui capture, puis libère ou dévore. Sa toile, c’est le fil des mensonges et des trahisons, mais quiconque croise sa route n’en sort jamais indemne. Est-elle le monstre qu’on prétend,…

La véritable Histoire de la Veuve Noire

Là où le vent gifle les murs et où applaudissent les volets
Des histoires le soir se murmurent,
des histoires que l’on dit vraies.
La plus redoutée ? c’est celle de la Veuve Noire.

CADRE BOIS 01 - LA VEUVE NOIRE
CADRE BOIS 02 - LA VEUVE NOIRE

« On dit qu’elle mange même les enfants !
Qu’elle les cache sous sa robe noire, luisante.
Et à l’aube, lorsque les âmes s’évadent,,
On dit qu’un sourire écarlate apparaît…
Juste là, sur son petit dos voûté. »
Le vent s’arrête, l’instant se fait lourd.
« Un sourire ? » murmure une voix d’ombre.
« Non… C’est un sablier, un sablier rouge.
On dit que c’est le temps qu’il reste,
Avant que sa proie ne disparaisse.
Tu l’entends ? elle marche…
Une patte velue sur chaque maille !
Elle n’épargne personne, ni les innocents,
Pas même ses maris. Tous sont égaux sous ses fils. »

CADRE BOIS 03 - LA VEUVE NOIRE
CADRE BOIS 04 - LA VEUVE NOIRE

« Était-elle toujours ainsi ? » questionne une voix à peine audible.
« On raconte bien des choses, mais peu sont vérités.
fit remarquer une voix plus âgée.
Il est vrai que ses pattes longues et effilées,
se faufilent dans les recoins les plus obscurs
Mais si, par malheur, une main imprudente s’y aventure ,
Un cri s’élèverait aussitôt – non de douleur.
Elle pique rarement. Pourtant, elle n’est pas le monstre que l’on croit.

CADRE BOIS 03 - LA VEUVE NOIRE
CADRE BOIS 04 - LA VEUVE NOIRE

Un jour, une sauterelle, prise dans la toile,
Supplie qu’on l’épargne :
« Laisse-moi vivre, je t’en prie. »
« Promets-moi de rester, » murmure l’araignée.
Le pacte scellé, fil après fil, le piège se défait.
Mais la sauterelle libre désormais,
Se joue de sa promesse et, d’un bond, s’en est allée.

Une autre fois encore, un mâle se présente.
D’un geste léger, il fait vibrer les fils.
notre araignée, observe ce manège subtil.
Chaque jour, il revient, dénouant les nœuds avec soin.
Parfois même, il l’enchante de quelques friandises.
La Veuve Noire, fascinée, s’approche de plus près.
Au septième jour, le piège se défait; le bel amant lui témoigne alors tout son intérêt.
La nuit s’étire… À l’aube, comme la sauterelle, il s’en est allé.
« Et les enfants ? Que fait-elle des enfants ? » demande une voix hésitante.
« On dit qu’elle ne se nourrit que des âmes souffrantes, » répond la voix plus âgée.
« Quant aux enfants, jamais je n’en ai vu dans ses mailles ! »
« Comment en sais-tu autant ? »
L’espace se tend, et de l’ombre, l’araignée surgit .
« Épargne-nous, nous resterons, je t’en prie ! »
Supplient, tremblants, nos pauvres captifs.
Mais l’araignée secoue doucement la tête.
« Vos promesses… je n’en ai que faire. J’ai une seule question. »
Un silence s’établit, la peur s’affirme.
« Êtes-vous malades ? »

CADRE BOIS 05 - LA VEUVE NOIRE

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