
Poupy. Puisque je te dis que c’est vrai !
Bienvenue dans le monde enchanteur de Poupy, un raton laveur hors du commun ! Cet adorable personnage, passionné de bricolage et débordant d’imagination, est l’âme de notre histoire. Dans cette vidéo, vous découvrirez comment Poupy, avec sa personnalité attachante et un brin espiègle, entraîne ses amis dans des aventures rocambolesques où vérité et amitié finissent…
Bienvenue dans le monde enchanteur de Poupy, un raton laveur hors du commun ! Cet adorable personnage, passionné de bricolage et débordant d’imagination, est l’âme de notre histoire. Dans cette vidéo, vous découvrirez comment Poupy, avec sa personnalité attachante et un brin espiègle, entraîne ses amis dans des aventures rocambolesques où vérité et amitié finissent toujours par triompher.
Poupy, un raton laveur exceptionnellement habile de ses mains, appréciait le confort de sa maison. Les murs, ornés de ses toiles, dépeignaient une vie simple et joyeuse. Chaises, tables, vases – aucun objet n’échappait au génie de notre artiste. Poupy aimait recevoir, et pour l’occasion, il offrait toujours à ses convives ses dernières créations.
Notre généreux Poupy avait tout pour plaire, sauf un défaut plutôt gênant ! Il avait la fâcheuse habitude de surenchérir sur les histoires de ses amis. Un jour, lors d’un dîner, Madame Hérisson partagea une aventure bien étrange : des messages mystérieux laissés devant sa porte. « Quelle chance ! » s’exclamèrent les frères Lapins. L’un d’eux soupira, « J’aimerais tant recevoir des mots tendres. »
Poupy, cherchant à attirer l’attention, répliqua avec entrain, « Ah, ma chère Hérisson, c’est amusant ce que tu nous racontes là. Mais si tu savais, quelle folle découverte j’ai faite… »
« Ah bon ? » s’étonna Madame Hérisson.
« J’ai découvert un arbre, mes amis,” poursuivit Poupy. Il n’est pas très grand, ni très élégant, et avec peu de feuilles, mais… »
« Quoi donc? » interrogea Madame Hérisson. « Chaque noisette qu’il porte …renferme une prédiction ! Cet arbre m’a préservé de bien des ennuis, si vous saviez… J’ai évité la pluie, les orages, les incendies. J’ai même échappé à l’attaque de notre pire ennemi, Louis le loup. »
« Vraiment ? » fit l’un des frères Lapins, « pourtant encore hier, tu es tombé dans un trou. Il n’est pas bien efficace, ton arbre? »
« C’est bien vrai, » ricana Madame Hérisson. « Allons le voir ton arbre, » réclamèrent les trois compagnons.
« Hélas, » soupira Poupy, « un bûcheron l’a abattu il y a fort longtemps. Voilà pourquoi aujourd’hui, la chance ne me sourit plus autant… J’étais si triste, mes amis… » Partagée entre amusement et doutes, Madame Hérisson garda le silence.
Le deuxième frère Lapin prit la parole à son tour : « »En parlant de trous, j’ai failli tomber dans l’un d’eux ce matin. Un oiseau m’a foncé dessus, j’ai dû courir à toute vitesse pour échapper à son bec menaçant ! »
« Mais que lui a tu fais ? » demanda Madame Hérisson.
« Rien du tout, je t’assure. C’est totalement incompréhensible. »
« Moi, je sais, » s’écria notre cher Poupy. « Tu sais ? » interrogèrent les frères Lapins. « Je pressentais que tu aurais une explication ! » renchérit Madame Hérisson.
« Je me promenais tranquillement, mon sac chargé de pinceaux et de toiles, lorsqu’une volée d’oiseaux furieux m’a attaqué ! Le bruit du vent sous leurs ailes battantes déchirait mes tympans. »
Poupy marqua une pause dramatique avant de poursuivre : « J’ai fui, zigzaguant entre les branches, esquivant chaque plume qui cherchait à m’atteindre… »
« Oh ! mais c’est affreux ! » s’écrièrent les frères Lapins.
Et là, juste devant moi, continua Poupy, un gouffre abyssal ! Ses parois grouillaient de serpents à la langue cramoisie, d’araignées aux pattes infinies, de plantes grimpantes menaçantes, et surtout… de petites créatures d’une étrangeté effrayante.
» À quoi ressemblaient-elles ? » demanda l’un des lapins. « Dis-nous ! dis-nous ! », insista le second.
« Oh, imaginez-les un instant ! Des têtes blanches,toutes plates et sans nez ; des bouches gigantesques s’étirant jusqu’aux oreilles ; de grands grands yeux noirs, et aucun poil sur le crâne. Elles étaient petites comme ma main, mais en grand nombre. Ni une, ni deux, J’ai bondi par-dessus ce trou, mes pattes battant l’air pour gagner quelques mètres. Une fois mes pieds sur le sol, j’ai constaté que les oiseaux avaient cessé leur poursuite. Ouf ! »
« Mais la question demeure : pourquoi agissent-ils ainsi ? » demanda Madame Hérisson. « Ah mais laisse-le donc finir, » soupira l’un des lapins. « Eh bien, c’est fort simple, Madame Hérisson, ces oiseaux me considéraient comme un intrus, un visiteur indésirable », expliqua Poupy avec conviction.
« Et où se cache donc ce ravin ? » interrogèrent les frères Lapins « Ah, je ne sais pas, je n’ai jamais retrouvé l’endroit ! » » Quel dommage ! »ironisa Madame Hérisson. « oh Oui, quel dommage, » soupirèrent nos deux Lapins.
—
« Te souviens-tu du mystère des pommes ? » demanda le lapin à son frère. « Bien sûr ! personne ne sait comment ces pommes atterrissent au milieu de la plaine, alors qu’il n’y a aucun pommier à des kilomètres à la ronde ?”
“Moi, je sais…,” fanfaronna Poupy. “Tu sais ? Vrai de vrai,” s’étonna l’un des frères. “Ah ça pour sûr, oui, je sais… vrai de vrai…” “Raconte,” crièrent en chœur nos trois convives, forts intéressés. Enfin, le mystère des pommes allait être résolu.
« Une famille de corbeaux habite loin, si loin que nos yeux ne peuvent les rencontrer lors de nos promenades matinales. Si loin que là où ils se trouvent, tout est merveille et enchantement, avec des arbres qui parlent et des rivières de chocolat praliné ! Si loin qu’il faudrait voler plus haut que les nuages pour voir l’île mystérieuse sur laquelle notre famille s’est posée.”
« Mais quel est le rapport avec nos pommes ? » questionna Madame Hérisson.
« Arrête avec tes questions idiotes, je veux percer ce mystère… » gronda l’un des frères lapins.
“Eh bien, Madame Hérisson, c’est là que cela devient étonnant,” reprit Poupy. “Madame Corbeau possède des pouvoirs magiques qui transforment les pommes en mets délicieux : baies sauvages, fromage vieilli, pain sec, vers de terre grillé, rien n’échappe à sa magie. »
« Je ne comprends toujours pas le lien avec nos pommes, » fit remarquer Madame Hérisson.
“Mais laisse-le finir,” soupirèrent encore et en chœur les frères Lapins.
“Sur l’île,” continua Poupy, “il n’y en a pas pas. Et elle ne peut transformer que les pommes en mets délicieux. C’est là, toutes les limites de sa magie. Elle doit alors descendre ici-bas sur terre pour les cueillir , et il lui arrive d’en perdre quelques-unes sur son trajet…”
« Ah, tout s’explique, » déclara Madame Hérisson, satisfaite.
« Chaque année, » continua notre raton laveur, fier de son histoire. « Notre famille de corbeaux organise une grande fête et des animaux de la forêt y sont invités. Madame Corbeau déploie alors toute sa magie pour combler l’appétit de ses convives. Peu importe leurs envies, elles se retrouveront sur la table ! »
« Mais pourquoi ne nous ont-ils jamais invités ? » soupira l’un des frères Lapins.
« seuls ceux qui résolvent l’énigme peuvent accéder à l’île secrète. Ayant résolu l’énigme, j’ai été invité à la fête ! C’était vraiment fabuleux ! Là-bas, tu peux déguster des pétales de roses au goût de caramel, cueillir des glaces des arbres , escalader des montagnes de guimauves… »
Poupy ne put achever son récit ; quelqu’un frappa à la porte. ‘Qui cela peut bien être ?’ interrogea Madame Hérisson. ‘Possiblement Madame Corbeau, nous conviant à la fête annuelle,’ répondit Poupy, en esquissant un clin d’œil. »
C’était Monsieur Moutier, toujours bien habillé avec dans ses mains un panier. « Oh, les fameuses pommes ! » s’écrièrent les frères lapins.
« Tout à fait, j’en apporte tout un panier… » Et nous, nous t’offrons la solution au mystère des pommes ! » répliqua Madame Hérisson, grande amie de Monsieur Moutier.
“Ah, toi aussi ? » interrogea notre mouton. « Moi aussi quoi ? » demanda Madame Hérisson. “Toi aussi tu …” “Moi aussi quoi. » « Oui, toi aussi, tout comme moi aussi, tu as résolu l’énigme des pommes. »
« Cesse donc, Madame Hérisson, tu nous embrouilles… Qu’as-tu découvert, Monsieur Moutier? »
Convaincu de détenir « la vérité », le lapin cherchait à confondre le nouvel invité. Poupy, mal à l’aise face à la tournure des événements, demeurait muet.
« Les pommes viennent du fermier du coin. Elles tombent de sa charrette quand il passe. » expliqua Monsieur Moutier, sans fioriture de langage. Stupéfaits, les frères lapins se tournèrent vers le silencieux Poupy.
« Par les grandes oreilles et petites moustaches !” s’esclaffa Madame Hérisson, “ne me dites pas que vous avez gobé les fables de notre cher Poupy ?”
« Vous me voyez si désolé, » se lamenta Poupy, « J’ai tellement soif de vous plaire que je me suis égaré dans mes récits. »
« Tes histoires nous font voyager, et nous passons, en ta compagnie, toujours d’agréables soirées » répondit affectueusement Madame Hérisson. « Mais la prochaine fois, commence tout simplement par ‘Il était une fois, au lieu de nous mentir.’ »
L’un des frères ajouta, « Madame Hérisson a raison, sois notre conteur, et non notre menteur. »
Touché par ces mots, Poupy redressa la tête avec un sourire sincère. « Il était une fois, » dit-il, « Poupy, un raton laveur exceptionnellement habile de ses mains, appréciait le confort de sa maison. Généreux, il avait tout pour plaire, sauf un défaut plutôt gênant ! Pour tout dire, il avait cette fâcheuse habitude de surenchérir sur les histoires de ses amis. »
Les convives éclatèrent de rire, sauf Monsieur Moutier, qui ne comprenait pas bien ce qui se passait.
Nul besoin de mentir pour gagner l’affection de ses amis ; ils nous chérissent pour ce que nous sommes, et tôt ou tard, la vérité se dévoile. Souvenons-nous également que celui que l’on qualifie parfois d’ »idiot » pourrait bien être le plus sage d’entre nous.